oO Truc à Bulles Oo

J'ai découvert une nouvelle Bande Dessinée il y a quelques temps, lors du Festival du Quai des Bulles de St Malo (Bretagne), qui s'appelle Valentine. L'auteur s'appelle Anne Guillard, vous pouvez aller jeter un coup d'oeil sur son site par ici (je vous le conseille vivement c'est plutôt drôle, et il y a plein de chouettes dessins!!), et ce qu'elle fait, ben je trouve que c'est vraiment hilarant.
C'est une bande dessinée qui prend la forme d'un magasine pour les filles, du style Jeune et Jolie, mais tout est tournée en dérision.
L'héroine s'appelle Valentine, elle est célibataire, à son grand regret, et elle a quelques kilos en trop qui la dérangent beaucoup, ainsi que de nombreux problèmes existentiels, qui sont  aussi les problèmes quotidiens de toute fille qui se repecte.
Le premier numéro de Valentine est un spécial épilation. Je vous laisse voir de quoi il retourne par vous même!!

Le deuxième numéro, lui, tourne plus autour de la St Valentin et des phases dépressives des jeunes:

Enfin voilà, tout ça pour vous dire que je vous recommande Valentine, c'est à lire sans modération et en plus, le numéro 3 sort le 2 mai prochain!! Que demander de mieux??

Aujourd'hui est une nouvelle journée d'une nouvelle vie.
Nous avons décidé avec Alex, mon cher et tendre, qu'il allait retourner vivre chez sa petite Maman d'amour. En effet, je vis actuellement dans un petit studio de 12 m², ce qui n'est pas gigantesque, avec une seule pièce et une salle de bain, bien sûr (vous me direz, c'est difficile d'en mettre plus dans une si petite supérficie!!). Depuis 2 mois, un plus, même, Alex avait "emménagé" chez moi, parce que ces rapports avec sa mère devenaient de plus en plus tendus.
Le problème, c'est qu'avec moi aussi ça devenait tendu, au bout d'un ceratin temps... Ben oui, lui il est plutôt du genre glandouilleur, à ne rien faire à part  jouer à la console (ce qui ne me dérange pas, en soi, j'aurai juste préféré pouvoir y jouer aussi...!!) mais je ne l'en blâme pas... Et moi, avec mes études, je suis plutôt du genre "je fais passer ma carrière avant ma vie de couple", et donc j'ai besoin de bosser pour y arriver. Mais quand il est là, ben la motivation n'est pas la même...
Du coup, j'ai essayé de lui faire passer le message, mais c'est pas facile pour lui de l'entendre, c'est comme si je lui disais que tout est fini... Mais bon, au final, je lui ai fait comprendre que moi aussi j'étais triste qu'il s'en aille, mais que c'était la meilleure des solutions...
J'avoue qu'hier soir, quand j'ai refermé la porte derrière lui, je n'ai pas fait la fière, j'ai tout de suite pris le téléphone pour appeler Maman, avec une petite larme à l'oeil "Je suis toute seule... Alex est parti...". Mais je suis sûre que très vite, je vais me refaire à cette vie sans les bisous pré-sommeil  et pré-réveil ....
Et je suis sûre  aussi que cette petite vie de couple reviendra vite, en tous une vie de couple un peu moins serrée et plus à l'aise dans l'espace....

Ouf, ça fait un bail que j'ai pas écrit... Est ce que c'est parce que tout va bien dans ma vie?? Est ce que c'est parce que je sais pas de quoi parler?? Est ce que c'est parce que j'ai pas envie d'écire?? En tous cas, je viens de passer une heure (heure que je devais passer, bien entendu, à travailler!!) à lire la saga de Manu, les derniers post de Diane Groseille ou encore de Mamzelle Bulle, et ça m'a redonné l'envie et l'inspiration d'écrire...

Peut-être d'ailleurs qu'une des raisons pour lesquelles j'ai pas écrit, c'est que j'en peux plus en ce moment.
Petite description de ma vie: 

• Depuis à peu près 1ans et quelques mois, je suis avec Alex, la meilleure bulle de toutes les bulles, mais qui est en terminale (je suis en troisième année de fac), ce qui en soit n'est pas un problème, mais avec le décor autour, ça en devient très vite un. Explication: Alex a une très gentille maman, qui ne voit que par lui (normal, il est fils unique avec parents divorcés et mère toujours seule...) Donc la Maman, comme vous pouvez l'imaginer, me déteste au plus haut point, puisque je lui "vole son fils" et qu'en plus je suis une manipulatrice (je le pousse à s'émanciper et à ne pas devenir un "Tanguy").

• Cet Alex est en ce moment en train de choisir son orientation pour l'année prochaine (il est bientôt temps!), et il se trouve qu'il s'est pour l'instant trompé de voie, et qu'il veut se ré-orienter. C'est ainsi que je me re trouve à chercher avec lui, des fois même à sa place, parce qu'ayant deux ans de plus que lui, et surtout beaucoup plus d'indépendance par rapport à mes parents, et donc forcément un peu plus de maturité (j'ai quitté ma maison vers les 17 ans, et j'en ai 21), une voie pour son avenir... Et il se prend la tête il ne sait pas quoi faire, il est indécis, et en plus il se fait manipuler par sa mère, qui ne veux pas le voir partir de l'appartement familial à la rentrée prochaine... Alex se tourne donc vers moi, pour que je lui trouve des solutions, des idées, que je lui remonte le moral, que je le soutienne... Ce qui n'est pas toujours facile, pour des petites épaules comme les miennes...

• A côté de ça, j'apprends des secrets familiaux que je n'aurai jamais du apprendre, qui me font mal, et qui font que, au final, je suis à moitié déboussolée, je ne sais plus quoi penser... Je mets ces problèmes en parallèle avec ma vie, je remets plein de choses en question (mon couple, moi même, ma vie sociale...), ça aussi ça fait pas forcément du bien...

• Et pour couronner le tout, et bien je dois avoir ma licence cette année, et la fac, ce système très clair et prècis, ne nous indique pas si oui ou non on peut avoir notre année par compensation. Étant donné que j'ai eu 9 au premier semestre (malgré un travail acharné et une vie sociale zappée, ça fait mal), ça m'arrangerait bien... En plus, j'ai un stage de 6 semaines à la fin de l'année, et je voulais absolument le faire à Grenade. J'ai trouvé une entreprise, mais elle ne m'accepte que pour 3 mois minimum. Les cours reprenant pour moi début septembre, il faut absolument que ce stage se déroule entre début juin et fin août. Et les rattrapages du premier semestre ont lieu début juin... Donc je me mets la pression pour pouvoir réussir à avoir cette $@#!!#1! d'année!!!

Voilà ou j'en suis, aujourd'hui 11 Mars 2007. Et en plus j'ai un exam de Portugais demain matin, ça fait plus de 2 heures que je devrais être en train de réviser... Mais non j'écris...
Désolée si c'est long, mais j'ai du mal à raccourcir les choses... Alors je ne vous en voudrai pas si vous n'allez pas au bout !!!!

Dans mon environnement, je suis confrontée à plusieurs personnes que je pourrais classer dans le même type de gens: les gens qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas... Et ces gens, étrangement, je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas les sentir. Vous allez vous dire que je suis susceptible, ou que je suis une vieille mamie râleuse, que je ne supporte rien, mais il se trouve que je ne suis pas la seule à le penser... Alors peut-être qu'au fond, je n'ai pas si tort que ça...
Je vais donc, en quelques traits, vous dépeindre le portrait de ce personnage qu'est "le gars, ou la nana qui aime se montrer".

1. La personne qui aime se montrer a, en général, un physique qui se remarque tout de suite. Ou alors il accessoirise son physique pour pouvoir se montrer. Exemple: un chapeau, un piercing orange fluo sur la joue (attention j'ai pas dit que tous les gens qui avaient des accessoires un peu voyant étaient des gens qui aiment se montrer!!)
2. Le gars ou la nana qui aime se montrer a aussi une voix qui porte, de manière à ce que dès qu'il ouvre la bouche, tout le monde puisse l'entendre, et surtout, l'écouter...
3. Le savoir-vivre est souvent quelque chose d'inconnu chez ses personnes là, enfin pas tout le temps juste quand ça les arrange. Et là, le savoir vivre se transforme en culot qui fait rougir l'entourage de cette personne, juste parce qu'on se dit "C'est pas vrai, je peux pas être en relation avec une personne comme ça!!!". Par exemple, ça ne va pas le ou la gêner, d'être dans une assemblée de gens, et de se lever, d'un coup, pour venir se mêler de la discussion que les profs, par exemple, sont en train de tenir....
4. L'indiscrétion. Le gars ou la nana qui aime se montrer écoute toutes les conversations qu'il entend. Et le pire, c'est qu'en plus, il s'y immisce, sans scrupule, et vient y ajouter son grain de sel, qui la plupart du temps, est inintéressant, et est juste là pour le mettre en valeur.

Je pense que je pourrais trouver des tas d'autres trucs qui n'énervent au plus au point chez les personnes comme ça, mais là, j'en vois pas... Mais promis, dès que j'en trouve je les ajoute...!!! (j'ai, malheureusement, quelques beaux spécimens dans mon entourage!!)

Un soir, il y a quelque temps, après avoir regardé un joli film avec Robbie Williams dont le sujet principal était l'amour au delà de la mort, la copine avec qui je regardais ce film s'est mise à pleurer.... Réellement!! Elle sanglotait à chaudes larmes, elle ne pouvait plus s'arrêter... Je lui ai alors demandé pourquoi elle pleurait, pour pouvoir mieux la consoler...
Et là, elle m'a expliqué que c'était la mort qui la mettait dans cet état... Et là, elle m'a fait réfléchir sur plusieurs questions: pourquoi est-on heureux? En quoi le fait de mourir un jour ne nous obsède-t-il pas, comme c'est le cas pour certains, au point de ne plus pouvoir en vivre heureux?

Pour moi, il y a deux types de personnes:

• Celles qui sont conscientes de la mort, qui la redoutent, et qui les angoissent dès qu'ils y pensent.
• Et les autres, qui ne sont pas conscients de la mort, où du moins, qui n'y pensent pas.

En fait, je pense qu'il y a deux choses à ne pas mélanger. Ce qui faisait angoisser mon amie, c'était le fait qu'on allait tous mourir un jour, et qu'il faudrait donc nous séparer, et quitter plein de gens qu'on aime. Pour d'autres gens, c'est surtout l'angoisse de sa propre mort qui rend fou, la douleur, le fait de pas savoir ce qu'il ya après.
Dans ce sens, je pense que les gens qui croient en dieu, ou qui ont des croyances diverses et variées, sont avantagées sur les autres. Le fait de vivre en sachant que quelque chose après rend le rapport à la vie différent. On a peut-être moins de problèmes, dans ce cas là, à quitter les gens qu'on aime, puisqu'on se dit qu'on les retrouvera plus tard...
Mais ceux qui ne croient en rien, les athées, comment font-ils?? Enfin, déjà, est-ce- que c'est réellement possible de n'avoir aucune idée, de n'avoir aucun e conviction quant à l'après-vie?? Parce ce que, même si on a pas de croyance "officielle", on peut se faire notre petite popotte personnelle, nos petites idées à nous, qui nous rendent la mort moins difficile... (attention, en aucun cas, je n'ai dit que d'accepter la mort, la siennes, celle d'un proche, d'une connaissance, ou la sienne, ou même d'ailleurs, celle de n'importe qui, c'est quelque chose de facile...)
Alors j'attends de vous des réponses, des avis, des commentaires sur ce que vous pensez de la mort... Est-ce que c'est un Paradis (avec tout ce qu'on veut et plus de travail(bonjour commenet on doit s'embêter à force!!) et un Enfer, est-ce que c'est un autre monde, et que nous sommes tous finalement des thanatonautes, est-ce que nous allons nous réincarner en d'autres personnes, ou encore en d'autres élèments, en arbres, en oiseaux...
Personnellement, j'ai du mal à me faire une idée... Tout ce que je sais, c'est que ma copine, ben j'ai eu du mal à la consoler, parce qu'au final, je me suis mise à pleurer avec elle, en me disant que moi aussi j'allais mourrir, un jour....

Quand j'étais petite, comme la plupart des petites filles, j'adorais les contes des fées. Le problème, c'est que, comme certaines d'entre vous, en grandissant, j'ai continué à bien aimer ça. Pire encore, j'ai continué à y croire.
Mon préféré, c'était Cendrillon... Ben oui, la souillon, la moins que rien, qui devient en quelques temps la préférée du Prince, la future reine, ouaou, ça fait rêver...
Mais bon, je dois dire que c'est pas uniquement de ma faute si j'ai continué à y croire... Déjà, quand on est petit, on nous oblige à entrer dans ce moule: les filles sont bercées par les princes charmants, elles doivent devenir belles et gracieuses, et les garçons suivent le chemin type de l'ActionMan, être fort, musclé, toujours prêt au combat....
Nous les filles, on nous oblige à jouer aux Barbies, aux poupées, à préparer à manger dans de la dinette... Et puis le temps passe... On a arrété les Barbies, bien sûr, mais on les a remplacées par la télévision et le lecteur DVD. Et oui, vous ne pensez pas que Hugh Grant fait un bon remplacement de Ken?? Et que Richard Gere rend bien l'image du Prince Charmant de Cendrillon? Et d'un autre côté, on peut faire aussi un parallélisme entre Stalone et ActionMan.... Alors voilà pourquoi nos hommes sont dénués de toutes sensibilité, si jamais ils ont suivi le chemin type de petit garçon que la société nous impose...

Et nous voilà, à partir de 14 ans, nous les filles, et ceci jusque l'âge de la raison, de la maturité ("mais quand arrivera-t-il, cet âge?", me demanderez vous, "Je n'en sais rien, je suis toujours dedans..." complètement envahies par cet état d'esprit "Princesse"... (pour les hommes, je ne sais pas vraiment comment ça se passe, il faut que j'en parle autour de moi pour trouver de l'info!!) On attend toutes le Prince Charmant. On veut toutes qu'il soit romantique, qu'il soit beau, doux attentionné, mais aussi fort, musclé, et attiré (un peu) par la Bagarre. Et plus le temps passe, plus on fait d'expériences, et plus on se sent désapointées, déçues, frustrées... Et plus on regarde des films romantiques, de la guimauve (dixit notre mentor Bridget Jones), plus on en lit aussi... On se complait dans notre rôle de Cendrillon, en attente permanente et parfois infinie du Prince Charmant.

Alors voilà, jusqu'à il y a quelques temps, j'en étais là: à attendre deséspérément , à me morfondre, à faire des soirées entre célibataires, en peignant le portrait de l'Homme Idéal Type...

Et un jour, il arrive!!!!!!!!!! (vous remarquerez que je suis encore bercée par les contes de fées, puisque je suis le schéma type du conte: situation initiale déplaisante, évènement boulversant ma vie, et finalement situation finale agréable...)
Et oui, je suis une chanceuse, qui a été sauvée de sa triste vie (non je blague, c'était pas si triste d'être célibataire!!) par THE Prince Charmant... Bon, j'avoue, au départ, c'était pas tout à fait Ken et Barbie... Mais avec le temps, on apprend à se connaître, et c'est là qu'on comprend les attentes de l'un et l'autre....

Et avec le temps, moi, la grande sceptique, la desabusée de la vie et des princes charmants, et ben je me suis remise à y croire... Alors tout ce que je peux tirer de cette leçon, c'est que, oui, à un moment donné, on a envie de tout laisser tomber et de se dire que c'est impossible, qu'il n'existe pas et qu'on sera frustrée toute notre vie, qu'on a plus qu'à acheter la collection complète des Hugh Grant / Julia Roberts... Mais non, il ne faut pas desespérer, il va venir.... Il faut juste être patiente et un peu imaginative... et savoir ce qu'on veut pour se le fabriquer, notre Prince Charmant!!!

TOUT EST POSSIBLE!!!!

Dans ma jolie petite ville, j'ai la chance d'avoir un  métro... 

Et ce matin, comme tous les matins, je prends le métro pour me rendre en cours. Mon problème, c'est la foule de gens qui prend le métro le matin à 8h00... (vu que nos cours commencent à 8h15, et que la fac accueille quelques 18 000 élèves, ces gens ne sont que des étudiants...) Ces gens sympathiques, qui ont pour objectif principal arriver en cours à l'heure, comme tout le monde, je crois, et qui bourrent quand le métro arrive.... (je me demande comment ce sera quand ils seront vieux, parce que, quand on vieillit, c'est bien connu, on devient de plus en plus impatient...)Ces façons de faire m'enervent plus que tout.... C'est vrai, on dirait que ces citoyens se sont soudain transformés en un troupeau de bétail, incontrolable, et attirés par on ne sait pas quoi (de la bouffe probablement?!).  Ceux qui veulent entrer empêchent les autres de sortir, tout le monde pousse, c'est une pagaille impossible, parce qu'il y a deux principales peurs dans l'étudiant qui va en cours le matin:

• Rester coincé dans le métro parce qu'il y a trop de monde dedans, et qu'il est impossible de sortir ; à ce moment là, la seule solution est d'attendre la station suivante, de jouer des coudes pour sortir, et de perdre 10 bonnes minutes pour retrouver la station où on voulait descendre.

• Que le métro parte, enfin, que les portes se ferment et que les gens n'aient pas pu rentrer dedans, faisant perdre ainsi un temps fou aux quelques dizaines de personnes qui sont restées sur le quai, qui ragent et pestent, et rendant aussi le métro  moins productif.

Donc voilà, je me demandais si un  jour, il y aurait possibilité que les gens soient un peu moins brusques et impatients le matin, parce que moi, quand j'ai la tête dans le cul, et que j'ai déjà eu du mal à me motiver pour me lever pour le cours de 8h15, j'ai surtout très envie de rentrer chez moi et de revenir pour le cours de 10h30...

Quand j'ai écrit le texe sur le dur statut d'étudiant,  j'étais, au départ, partie sur tout autre chose, et je me suis laissé égarer par la folie de l'écriture... Alors je vais en revenir là où je voulais aller au départ: la vie de salarié.

Comme je le disais, j'ai hâte de travailler. Mais ça ne veut pas dire que je ne pose pas de questions sur l'environnement professionnel en général.
Je vais prendre en exemple des gens de mon entourage, ayant différents boulots qui leur plaisent plus ou moins.
La plus grande question que je me pose par rapport au fait d'avoir un travail fixe, c'est est-ce que le travail est forcément motivé derrière par l'envie de vacances? Ce que je veux dire par là, c'est est-ce que tous les employés, patrons, enfin tous les gens qui travaillent, se réveillent le matin en se disant "oh, c'est dur, je n'ai pas envie d'aller au boulot, mais chic, dans 1 mois, je suis en vacances!!"?
Parce que bon, je suis d'accord, depuis quelques années, on est témoins d'un changement de point de vus par rapport à nos emplois. "Dans le temps" (comme le dirait si bien Papy!!), on ne choisissait pas vraiment son boulot, on prenait ce qu'on trouvait, on était formé sur le tas et "roulez jeunesse" (encore comme dit Papy!!), c'est parti pour TOUTE la vie!!

Mais aujourd'hui, on a le choix!! On peut faire ce qu'on veut, on nous laisse même nous planter et reprendre un meilleur chemin. Aujourd'hui, il y a des milliers de différents emplois, et si on est un peu malin, et qu'on veut absolument travailler dans TELLE entreprise, et bien on peut lui créer un besoin, on peut se créer une place jusqu'alors inexistante dans la boîte...
Alors voilà où nous en sommes arrivés aujourd'hui, en 2007: on a l'embarras du choix, on fait ce qu'on a envie de faire, et finalement,, on râle quand même en se levant le matin et en rentrant le soir parce "fait chier ce ---- de boulot, j'en ai plein le dos, vivement les vacances!".

Alors je voudrai savoir. Je voudrai comprendre. A quoi ça sert de faire Bac +18  si au final je suis pas plus heureuse que ma grand-mère l'était quand elle était réceptionniste à La Poste? A quoi çe me sert d'avoir un Bac +18, si au final, tout ce que je veux, ce sont des vacances... A ce moment là, je n'ai qu'à aller à l'IUFM, passer mon CAPES, rentrer dans l'enseignement, et là, j'aurai plein de vacances (attention, me faites pas dire ce que j'ai pas dit: ça doit pas être évident de devenir et encore moins d'être prof ou instit, seulement comme dans tous les boulots, il y a des avantages et des inconvénients!).

C'est là que j'en suis, moi, aujourd'hui, petite étudiante en licence, prête à se lancer le défi d'aller en master. Est ce que c'est utile? Moi, je n'en sais rien... A vous de me dire, avec votre expérience, si le boulot, même quand on fait quelque chose qu'on aime, qui nous plait et dont on révait depuis l'âge de 12 ans, est toujours motivé par ces 5 magnifiques semaines de vacances annuelles....   

Je viens de discuter avec une amie, qui, elle contrairement à moi, est salariée. Et oui, pour elle ç'en est terminé de tous les avantages de la vie étudiante... Enfin, dans un autre sens, elle en a aussi fini avec toutes les merdes de l'université, et du fait de ne pas être indépendante finançièrement en général. Parce que, oui, c'est sûr, elle, elle n'a que 5 semaines de congés par an... Moi, j'en ai, je sais pas moi, 5 mois, voire plus, selon la motivation des militants contre le gouvernenment français (en générl!!). Mais j'avoue qu'il m'arrive de temps en temps d'être dans la merde... Forcément, les bourses n'augmentent pas quand c'est noël, alors comment je peux faire moi, pour manger un beaftek par semaine et en même temps, acheter des cadeaux pour toute la famille? Alors, voilà, quand je traverse des périodes de crises, de une, je prie très fort pour que tous mes exams se passent bien, et que j'ai tout du premier coup, pour en finir le plus vite possible, et de deux, et ben, j'appelle ma copine salariée, et je lui demande si ça lui dit pas de faire une BA en prêtant un peu d'argent à la pauvre petite étudiante ruinée que je suis...

Evidemment, au début, quand je suis arrivée à la fac, tout me paraissait "cool" dans la vie étudiante... "Waou trop cool j'ai mon appart, je peux inviter des potes et aller me coucher quand je veux, je peux fumer chez moi, je peux même boire de l'alcool et ne me nourrir que de ça si je veux!!! Trop top  cool!!". Mais quelques années après, quand les choses commencent à se corser, c'est plus le même refrain qu'on entend... C'est plutôt un "Pas le temps de sortir, il faut que je finisse mon dossier pour 15h45, il est 15h30 et j'ai 15 pages à relire et à corriger, comment je vais faire, je suis dans la merde...", ou encore un "J'aimerai bien partir faire mon stage à l'étranger, mais il me faut de l'argent, comment je vais payer mon billet d'avion, vu que ce stage est non rémunéré et que j'ai pas de bourses pendant cette période là...." (petit clin d'oeil au passage au système universitaire français, qui nous oblige à faire un stage de 1 mois et demi en juin-juillet, période où d'habitude, les étudiants travaillent pour se payer leurs études, mais bon, on y peut rien...)

Et bien, oui, je n'ai pas honte de l'avouer, aujourd'hui, ma plus grande envie c'est d'arrêter mes études pour pouvoir travailler et avoir un revenu MENSUEL, qui me permettra d'avoir un logement où le canapé ne fera que canapé et non lit en plus, et où je pourrais cuisiner sans avoir à supporter les odeurs de bouffe dans mon lit (ben oui puisque la chambre et la cuisine, c'est la même chose, c'est aussi pareil que le bureau, le salon, la salle à manger ou la cave...). J'ai hâte de ce temps où je pourrais rentrer le soir et prendre un bouquin, et profiter de la soirée, bien tranquillement, sans avoir à réviser pour l'exam du lendemain...

Mais voilà, vu qu'on a rien sans rien, et que je suis assez exigente au niveau de mon futur boulot, ben j'ai pas trop le choix, et je dois continuer à vivre aux crochets de papa-maman (à leur grand regret) du Crous et des APL pendant quelques années...

Mais je ne perds pas espoir, l'important c'est d'avoir un but... Après il n'y a qu'à se donner les moyens d'y arriver....

J'avais déjà, il y a quelque temps, commencé un blog, mais plus un blog d'ado. Un blog du style: "je mets mes photos, vous pouvez me voir partout, à la cantine, en vacances, avec mon chien, ma tante Gertrude... Et vous pouvez même me voir avec mon petit-ami...  Alors allez-y, lâchez vos commentaires!!!"

Mais voilà, il arrive un jour où on grandit, et on a plus les mêmes envies... Bien sûr, je me fais encore prendre en photo à la piscine, à Eurodisney ou en fête avec des amis... Mais j'ai peut-être plus forcément envie de les dévoiler au monde  entier.... Donc, pour moi, je mettrai plus ici des reflexions, sur pleins de sujets divers et varies, sur des films, des bouquins...

C'est assez drôle, je trouve, de commencer le premier article d'un blog. On a passé 1/2 heure (et je suis gentille!!) à chercher un fond, des couleurs de police, des styles d'écriture, à se demander ce qu'on va mettre dans ce blog, etc...  On prend du temps pour chercher, à droite à gauche, pour visiter les blogs d'autres personnes, qui en ont été au même point que nous un jour. Et là, on se dit, bon, cette fois, plus d'échappatoire, il faut que j'écrive. Mais c'est vraiment pas évident! Si je commence à me présenter, en disant qui je suis, ça va peut-être faire un peu trop nombriliste, si je fais des généralités, je vais peut-être paraître généraliste (sans blague??)....

Alors voilà où j'en suis.... Je vais quand même mettre quelques mots sur qui je suis, histoire de recadrer un peu ce blog...

Je m'appelle Fanny, j'ai 21 ans et je suis étudiante en Traduction, pour ma troisième année. Je suis à l'université de  Rennes 2, université par ailleurs assez connue pour ses mouvements de grève assez intenses  en février-mars 2006... (vous savez c'était, comme certains l'avaient renommé, le Printemps des Etudiants, ile me semble...).
Pour le reste, ce serait pas drôle de vous en raconter plus, c'est plutôt à vous de le découvrir au fil des pages qui viendront...

Je vais essayer de ne pas trop vous barber, et plutôt de vous donner envie de revenir sur ce blog, pourquoi pas, de vous exprimer, et en tout cas, de vous faire passer un bon moment!!

Alors bonne continuation...!!!